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Néphroprotection

Toujours la prévention...

En traitant l’hypertension artérielle, la dyslipidémie, équilibrant le diabète, en réduisant la protéinurie, en substituant les carences vitaminiques et en évitant les médicaments toxiques pour les reins

Le traitement de la cause

Il repose sur le traitement de la maladie, chirurgie d’un reflux urinaire ou hypertrophie de prostate, dilatation d’une sténose d’artère rénale...

Le traitement curatif adapté selon les résultats de la biopsie rénale

Les corticoïdes ou autres immunosuppresseurs

Les techniques de suppléance rénale quand la clairance rénale est inférieure à 10 ml/min

La transplantation rénale (en général si <75 ans), l’hémodialyse, la dialyse péritonéale.

La transplantation rénale peut être réalisée soit à partir d’un donneur cadavérique (survie moyenne du greffon 13 ans) soit à partir d’un donneur vivant (survie moyenne du greffon 20 ans). En cas de transplantation à partir d’un donneur cadavérique, un bilan exhaustif complet est réalisé avant l’inscription sur liste de greffe. Le délai d’attente varie en fonction de différents paramètres dont le groupe sanguin et la faisabilité de la greffe nécessite une biocompatibilité.

Les activités de prélèvement et de greffe d'organes, de tissus et de cellules d'origine humaine sont encadrées en France par la loi de bioéthique du 6 aout 2004 (consentement présumé, gratuité du don, l’anonymat) intégrée dans le code de la Santé Publique. Ces textes sont notamment à l’origine de la création de l'Agence de la biomédecine.

A l'heure actuelle, la greffe par un donneur vivant concerne :

  • Le père, la mère du receveur

ainsi que par dérogation

  • son fils, sa fille
  • son conjoint
  • ses frères et sœurs
  • le conjoint de son père ou de sa mère
  • ses grands-parents
  • ses oncles et tantes
  • ses cousin(e)s germain(e)s : toute personne faisant la preuve d'une vie commune d'au moins deux ans avec le receveur

Il sera prochainement possible de donner un rein en dehors de ce cadre très strict, puisque la révision de la loi de bioéthique de juin 2011  prévoit que le donneur doit avoir une "relation étroite et stable depuis au moins deux ans avec le receveur". Le don à un ami sera notamment autorisé.

Contenu modifié le 05/07/18

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